vendredi 4 septembre 2020

SALIERI (Antonio)

SALIERI (Antonio)

( le 18 août 1750 - le 25 mai 1825 ) selon Wikipédia 


SALIERI (Antoine), compositeur célèbre, naquit le 19(sic) août 1750, à Legnano, forteresse de l'État de Venise.  Son père, qui était négociant, le mit de bonne heure dans un collège où il apprit les premiers éléments de la musique, du violon et du clavecin.  Son frère aîné (François Salieri), bon élève de Tartini, fut son instituteur pour le premier de ces instruments et Joseph Simoni, organiste de la cathédrale de Legnano, lui donna les premières leçons de piano. Des spéculations malheureuses ayant ruiné les parents de Salieri, son père mourut de chagrin, et ses nombreux enfants furent obligé de pourvoir eux-mêmes leur existence.  Antoine Salieri n'était alors âgé que de quinze ans : il jouait déjà bien du clavecin et possédait une belle voix de soprano : ces avantages le décidèrent à se rendre à Venise, où il trouva un protecteur dans un membre de l'illustre famille de Mocenigo. Ce patricien lui fit obtenir la table, le logement et l'instruction dans la maîtrise de Saint-Marc, sous la condition de chanter dans le chœur aux fêtes et dimanches.  Jean Pescetti, second maître de chapelle de cette cathédrale, lui enseigna les principes de l'harmonie, et Ferdinand Pacini, ténor de la chapelle, lui donna des leçons de chant.  A cette époque, Gassmann, maître de la chapelle impériale, vint à Venise, pour y faire jouer son opéra Achille in Sciro; sur la recommandation de Jean Mocenigo, il accepta Salieri pour élève, et celui-ci obtint de son protecteur l'autorisation de suivre son nouveau maître à Vienne, où il arriva le 15 juin 1766.


 Les leçons de Gassmann, et surtout la lecture du Gradus ad Parnassum, de Fux, lui firent faire de rapides progrès dans l'art d'écrire.  Dans le même temps, il apprit d'un prêtre italien, nommé Pierre Tomasi, les principes des langues allemande et française, ainsi que de la poésie latine et italienne.  Gassmann, animé d'un noble désintéressement pour son élève, fournissait aux dépenses de Salieri comme si celui-ci eût été son fils : mais ses bienfaits ne firent point un ingrat, car, à ses derniers jours, la reconnaissance de l'élève pour le maître était aussi vive que dans la jeunesse.


Quatre ans après son arrivée Vienne, Salieri écrivit la musique de l'opéra bouffe le Donne letterale, sa première production dramatique, représentée pendant le carnaval de 1770. Le succès de cet ouvrage l'enhardit, et bientôt déploya la plus rare activité dans ses travaux. L'Amore innocente, opéra-comique en deux actes, joué dans la même année; Don Chisciotte, opéra-ballet en un acte, représenté en 1771, et surtout Armida, opéra sérieux, en trois actes, joué dans la même année, firent connaître avantageusement le talent de Salieri, et fixèrent sur lui l'attention de la cour de Vienne.  La suavité des mélodies est très-remarquable dans I’Armida.  Il Barone di rocca antica (1772), la Fiera di Venezia (1772), la Secchia rapita (1772) et la Locandiera (1773), mirent le sceau à la réputation du jeune compositeur.  Au mois de

janvier 1774, la mort de Gassmann laissa vacante la place de maître de chapelle de la cour

impériale : Salieri l'obtint, en 1775, et fit preuve d'une grande facilité en écrivant dans la même année, pour son service, deux grandes cantates avec orchestre, des concertos pour divers instruments, et la Calamita de' cori, opéra bouffe en trois actes.  


Cependant l'enthousiasme qui avait accueilli la nouvelle manière de Gluck commençait à ébranler la foi que Salieri avait eue jusqu'alors dans la direction de ses idées.  Il se rapprocha de l'auteur d'Orphée, après, le décès de son premier maître, lui demanda des conseils, et se mit à étudier ses ouvrages avec tant de persévérance, qu'il parvint à s'approprier son style, en le modifiant par le caractère plus mélodique de ses propres inspirations.  Quelques nouveaux opéras, deux oratorios, et diverses compositions nouvelles ayant augmenté sa réputation, il fut appelé à Milan, en 1778, pour y écrire Europa riconosciuta, opéra sérieux en trois actes, qui fut joué le 3 août, à l'ouverture du nouveau théâtre de la Scala.  Une réunion d'excellents chanteurs, parmi lesquels on remarquait mesdames Balducci, Danzi, le fameux Pacchierotti, et Rubinelli, chanta dans cet ouvrage.  Au carnaval de la même année, Salieri donna, à Venise, la Scuola de' Gelosi, puis il alla à Rome écrire la Parlensa inaspetlata, au printemps

de 1779, et dans la même année, il fit jouer, au théâtre Canobbiana de Milan, Il Talismanno, opéra bouffe en deux actes.  Rome le rappela au printemps de 1780, pour écrire la partition de la Dama pastorella; après quoi il retourna à Vienne, où le rappelait son service de maître de chapelle et de directeur du théâtre de la cour.  Marie-Thérèse venait de mourir, et l'empereur Joseph II, amateur passionné de musique italienne, lui avait succédé.


En 1781, Salieri fit son premier essai de composition dramatique sur un livret en langue

allemande; mais déjà une affaire plus importante l'occupait tout entier. Gluck avait emporté de Paris le poëme des Danaïdes, dont l'administration de l'Opéra* (de Paris) attendait la musique avec impatience; épuisé par de longs travaux, et affaibli par l'âge et les infirmités, l'auteur d'Armide* (Gluck, 1777 à Paris) ne se sentait plus la force nécessaire pour écrire un si grand ouvrage.  Sans s'expliquer avec les administrateurs de l’Opéra, il chargea Salieri de l'entreprise difficile de le remplacer dans cette tâche. Le travail fut long et pénible pour un compositeur qui ne connaissait pas la scène française, et qui en savait à peine la langue.  Cependant, l'opéra terminé à la satisfaction de Gluck, celui-ci écrivit au directeur de l'Académie royale de musique qu'un de ses élèves l'avait aidé dans son travail et se rendrait à Paris, pour diriger la mise en scène des Danaïdes.  Salieri arrive en effet à Paris avec sa partition, en 1784.  L'ouvrage fut joué d'abord à la cour plusieurs fois avec succès, puis à Paris, et il excita le plus vif enthousiasme.  Les auteurs du Dictionnaire historique des musiciens (Paris, 1811)  disent que le graveur paya deux mille francs au compositeur pour sa partition : le fait est inexact; car j'ai vu l'acte de vente où l'éditeur ne s'engageait à payer que douze cents livres, à la condition que le nom de Gluck resterait sur l'affiche jusqu'à la treizième représentation (1) : ce ne fut que le matin même de cette représentation que parut dans Ies journaux de Paris une lettre où Gluck déclarait que Salieri était l'unique auteur de la musique des Danaïdes.  La direction de l’opéra lui paya dix mille francs pour la propriété de l'ouvrage, outre trois mille francs pour les frais du voyage, et la reine lui fit un riche présent.  


(1)Cet acte, passé entre Salieri et l'éditeur Deslauriers, devint ensuite la propriété d'Imbault, marchand de musique, qui eut pour successeurs Janet et Cotelle, chez qui je l'ai vu.


Comblé de faveurs et de gloire, Salieri retourna à Vienne, emportant le livret des Horaces, tragédie lyrique en trois actes.  Dans la même année, il donna, à Vienne, Semiramide, opéra sérieux en trois actes, et l'opéra-comique Il Ricco d'un giorno.  L'empereur Joseph Il lui demanda encore la musique d'Eraclio e Democrito, en deux actes, et de la Grotta di Trofonio, opéras joués sur le théâtre de la cour, en 1785.  L'engagement qu’il avait contracté à Paris l'obligea d'y aller l'année suivante pour y faire jouer les Horaces, dont le succès fait à peu près négatif.  Mais en 1787, le compositeur se releva brillamment dans Tarare, opéra tragi-comique en cinq actes,  malgré l'absurdité du sujet et la platitude du style de Beaumarchais.  C'est à l'occasion du succès de cette pièce qu'on demanda pour la première fois l'auteur à l'Opéra. Salieri, amené malgré lui sur la scène, fut couronné.  De retour à Vienne, il traita de nouveau le même sujet, et le fit jouer avec un succès éclatant, sous le titre d'Axur Re d'Ormus.  L'année 1788, où cet opéra fut représenté, est une des plus actives de la carrière du compositeur, car il mit en scène Cublai gran Can de' Tartari, opéra héroï-comique, et termina plusieurs autres productions.  Il Pastor fido, opéra en quatre actes, et la Cifra, en deux actes, représentés en 1789, marquèrent la fin de cette activité.


L'empereur Joseph II mourut peu de temps après, et les événements importants qui suivirent son décès rendirent plus rares les représentations du théâtre de la cour : Catilina, joué en 1793, Il Mondo alla rovescia (1796), Palmira (1795), Il Mero (1796), Falstaff (1798), Cesare in Farmacusa (1800), Angiolina (1800), Annibale in Capua (1801), la Bella Selvaggia (1802). Die Neger (le Nègre, 1804), fûrent les dernières productions dramatiques de Salieri.


Ce compositeur s'est aussi exercé dans la musique d’église, et l'on connaît de lui cinq messes

avec ou sans orchestre, un Requiem composé pour ses obsèques, plusieurs Te Deum, vêpres complètes, graduels, offertoires, motets, psaumes, quelques oratorios parmi lesquels on remarque la Passion, des chœur, ouvertures, symphonies, beaucoup de canons pour deux, trois ou quatre voix, et des exercices de chant.  Sans avoir possédé un de ces génies créateurs qui impriment une direction quelconque à l'art de leur époque, il eut certainement un talent d'autant plus remarquable qu'il sut en modifier le caractère et le présenter sous des as-

pects variés.  Les Danaïdes, ouvrage traduit en allemand sous le titre de Danaus, et Tarare, qu'on retrouve presque en entier dans la partition d’Axur, sont les compositions dramatiques où ce talent s'est le plus élevé; mais il y a aussi de fort belles choses dans Semiramide et dans Cesare in Farmacusa.  On peut voir l'éloge que Carpani a fait de cette dernière production dans ses Haydine.  Dans le pathétique, il s’élevait quelquefois jusqu'au sublime, ainsi que le prouve l'air d'Hypermnestre: Par les armes dont votre fille, etc.  Comme tous les compositeurs italiens dont l'éducation a commencé par l'étude du chant, Salieri écrivait bien pour les voix : à l'époque même où il se livrait à tout son enthousiasme pour la déclamation de Gluck, il trouvait l'art de la rendre facile dans ses propres ouvrages.  Personne n'a mieux connu que lui le mécanisme de la coupe dramatique et l'effet du retour des idées : on peut même affirmer qu'il est entré plus qu'aucun des compositeurs modernes dans cette partie de la philosophie de l'art.  De là vient qu'il a été l'oracle de tous les musiciens allemands qui ont écrit pour la scène pendant les vingt-cinq premières années du dix-neuvième siècle.  Beethoven, Weigl, Meyerbeer se sont fait bonneur d'avoir reçu ses conseils.


Parvenu à l'âge de soixante-dix ans, et accablé d'infirmités, Salieri avait demandé sa retraite en 1821;  cependant, elle ne lui fut accordée qu'en 1824.  En témoignage de satisfaction pour ses longs services, l'empereur lui fit accorder la totalité de son traitement pour sa pension de retraite.  Il avait rempli ses fonctions de maître de chapelle sous les règnes de Marie-Thérèse, de Joseph Il, de Léopold et de François.  Il ne jouit pas longtemps des avantages qui lui avaient été faits par la cour impériale pour une carrière si bien remplie, car il mourut le 12(sic) mai 1825, avant d'avoir achevé sa soixante-quinzième année.  Tous les artistes qui se trouvaient alors à Vienne assistèrent à ses obsèques, où l'on exécuta le Requiem qu'il avait composé pour cette solennité, et qu’il n'avait fait entendre à personne.

Il avait été marié, et avait plusieurs filles qui lui prodiguèrent des soins jusqu'à ses derniers jours.  Décoré de la Légion d'honneur par le roi Louis XVIII, iI avait été nommé associé

étranger de l'Institut de France, en 1806, puis membre de l'Académie royale des beaux-arts,

en 1816, et correspondant étranger du Conservatoire de Paris.  Enfin, l'Académie royale de

musique de Stockholm l'avait choisi pour un de ses membres.


Homme aimable, bienveillant, gai, spirituel, original, Salieri eut beaucoup d'amis parmi les artistes et dans le monde.  De petite taille, mais bien fait, et toujours habillé avec une certaine recherche, il avait le teint brun, les yeux noirs et pleins de feu, le regard expressif et  le geste animé.  Personne ne savait autant que lui d'anecdotes et ne les contait d'une manière plus plaisante.  Son langage était une sorte de jargon où les langues italienne, allemande et française étaient incessamment mêlées.  Grand amateur de friandises, il ne pouvait passer près de la boutique d'un confiseur sans y entrer et remplir ses poches.  Prompt à s'irriter, il se calmait aussi facilement, et la bonté de son cœur ne se démentait jamais.  Le temps n'avait point affaibli sa reconnaissance pour les bienfaits qu'il avait reçus de Gassmann dans sa jeunesse.  Les filles de ce compositeur (mesdames Fuchs et Rosenbaum) étaient encore dans l'enfance à la mort de leur mère : Salieri prit soin de leur éducation, fournit à tous leurs besoins, et fit de l'une d'elles (madame Rosenbaum) une cantatrice distinguée.  On trouve beaucoup de détails intéressants sur la vie privée et artistique de l'auteur des Danaïdes, dans une bonne monographie de M.Edlen de Mosel, intitulée : Über das Leben und die Werke des

Anton Salieri (Sur la vie et les ouvrages d'Antoine Salieri; Vienne, 1827, un volume in-8°) : j'en ai tiré la plupart des faits de cette notice.


Le catalogue des compositions de ce maître renferme les ouvrages suivants :

[ I ] Musique d'église : 

1° Messe avec graduel et offertoire, à quatre voix de choeur, sans accompagnement.

2° Messe idem avec orchestre.

3° Deux messes à quatre voix de solos, chœur et orchestre.

4° Messe avec graduel et offertoire, à deux choeurs et orchestre.

5° Requiem à quatre voix de choeur et orchestre.

6° Te Deum, idem.

7° ldem, à deux chœurs,

8° Te Deum pour quatre voix de solos, chœur et orchestre.

9° Vêpres pour la dédicace de l'église, consistant en neuf morceaux.

10° Quatorze graduels, offertoires, motets, psaumes, etc., pour voix de solo et choeur.


[ Il ] Oratorios et cantates :

11° La Passionss di Gesù Cristo, oratorio en deux parties (1776).

12° Gesù al limbo, idem. (1805)

13° Saule, fragments d'oratorio.

14° La Sconfista di Borea, cantate (1774).

15° Il Trionfo della gloria e della virlù, idem.(1774).

16° Le Jugement dernier, idem.(1787).

17° La Riconoscenza, cantate allégorique (1796)

18° Der Tyroler Landsturm (la Tempête dans leTyrol),cantate (1799).

19° La Riconoscenza de' Tirolesi, idem (1800)

20° L'Oracolo, idem (1803)

21° Habsbourg, idem (1805). 


[ III ] Opéras :

22° Le Donne letterate, opéra bouffe en trois actes (1770).

23° L’Amour innocente, en deuxl actes (1770).

24° Armida, epéra héroïque en trois actes (1771).

25° Il Don Chisciotte, en un acte (1771).

26° Il Barone di rocca antica, en deux actes (1772).

27° La Fiera di Venezia, en trois actes (1772).

28° La Secchia rapita, en trois actes (1772),

29° La Locandiera, en trois actes (1773). 

30° La Calamità de cori, en trois actes (1774).

31° La finta Scema, en trois actes (1775).

32° Delmita e Daliso, en deux actes (1776).

33° Europa riconosciuta, opéra sérieux en trois actes (1776).

34° La Scuola de’ gelosi, opéra bouffe en deux actes (1779).

35° Il Talismanno, en deux actes (1779).

36° La Partenza inaspettata, deux actes (1779).

37° La Dama pastorella, en deux actes (1780).

38° Der Rauchfangkehrer (le Ramoneur), en trois actes (1781).

39° Les Danaïdes, tragédie lyrique en cinq actes (1784). Cet ouvrage a été repris avec grand succès à Paris, en 1817, avec des changements et des additions faits par Persuis et par Spontini.  Ce dernier y avait ajouté une bacchanale de grand effet, dont la pensée était imitée d'un morceau du même genre placé par Cherubini dans le ballet d'Achille à Seyros.

40° Semiramide, en trois actcs (1784).

41° Il Ricco d'un giorno, opéra bouffe en trois actes (1784)

42° Eraclito e Democrito, en deux actes (1785).

43° La Grotta di Trofonio, en deux actes (1785). La grande partition de cet ouvrage a été gravée à Vienne, chez Artaria. 

44° Les Horaces, tragédie lyrique en trois actes (1786),

45° Tarare, opéra en cinq actes avec un prologue (1787).

46° Axur re d'Ormus, opéra semi-seria en quatre actes (1788). Cet ouvrage fut joué avec succès au Théâtre-Italien de Paris, en 1813, par Marianne Sessi, Tachinardi et Bassi.

47° Cublai, Gran Can de' Tartari, en deux actes (1788).

48° Il Pastor fido, en quatre actes (1789).

49° La Cifra, en deux actes (1789).

50° Catilina, en deux actes (1792).

51° Il Mondo alla rovescia, en deux actes (1794).

52° Palmira, en deux actes (1795).

53° Il Noro, en deux actes (1796).

54° Falstaff, en deux actes (1798).

55° Danaus, en quatre actes (1800).

56° Cesare in Farmacusa, en deux actes (1800). 

57° Angiolina, en deux actes (1800). 

58° Annibale in Capua, en trois actes (1801),

59° La Bella Selvaggia, en deux actes (1802).

60° Ouvertures, entr'actes et choeurs des Hussites de Naumbourg (1803)

61° Die Neger, en deux actes (1804).

62° Chimène et Rodrigue, tragédie lyrique en cinq actes, pour l'Opéra de Paris (1788), non représentée. 

63° La Princesse de Babylone, opéra en trois actes (1789), idem.

64° Sapho, en trois actes (1790), idem.

Les partitions originales de ces trois ouvrages se trouvent dans les cartons de l'Académie

royale de musique de Paris. 

65° Fragments d'un opéra intitulé I Tre Filosofi, non représenté.

66° Das Posthaus (la Maison de Poste), opéra non terminé. 

67° Die Generalprobe (la Répétition générale), opéra non terminé.


[IV]. Musique vocale détachée :

68° Environ cinquante morceaux de chant tels que airs, duos, trios, chœurs, avec accompagnement d'orchestre. 

69° Vingt-huit divertissements vocaux avec accompagnement de piano, divisés en trois parties; Vienne, Weigl.

70° Scherzi armonici, consistant en vingt-cinq canons à trois voix, sans accompagnement, ibid.

71° Continuation du même recueil, consistant en quinze canons à trois voix, et douze autres

pièces à deux, trois et quatre voix, sans accompagnement, ibid. 

72° Cent cinquante autres compositions du même genre, en manuscrit. 

73° Méthode de chant en vers italiens, et les vers en musique à quatre voix, avec accom-

pagnement de basse, etc., en manuscrit.


[V]. Musique Instrumentale :

74° Concerto pour orgue (1775).

75° Deux concertos pour le piano (1778).

76° Concerto pour flûte et hautbois (1774).

77° Symphonie concertante pour violon, hautbois et violoncelle (1774).

78° Symphonie pour l'orchestre (1776).

79° Sérénades et musique de ballets. 

80° Vingt-quatre variations pour l'orchestre, sur le thème des Folies d'Espagne.


Extrait de Tome VII; P.378-382 de la « Biographie Universelle des Musiciens »  

par François-Joseph Fétis, 1860-1866 @BnF Gallica.




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Nowakowski (Józef)