samedi 15 août 2020

HOFFMEISTER (Franz Anton)

HOFFMEISTER (Franz Anton)

(le 12 mai 1754 - le 9 février 1812) selon Wikipédia


HOFFMEISTER (François-Antoine), né à Rothembourg, sur le Necker, en 1754, fut envoyé à Vienne par ses parents, à l'âge de quatorze ans, pour y étudier le droit; mais les occasions fréquentes qu'il eut d'entendre de bonne musique dans cette ville éveillèrent en lui un goût irrésistible pour cet art.  D'abord il ne le cultiva qu'en amateur et pour se délasser de ses études de jurisprudence; mais lorsque celle-ci furent achevées, il prit la résolution de se faire musicien, et déploya, pour la réalisation de son projet un zèle peu ordinaire. Devenu habile, il fut nommé maître de chapelle d'une église de Vienne, et plus tard établit dans cette ville un magasin de musique et une librairie.  

Vers la fin de 1798, il quitta son commerce, donna sa démission de la place de maître de chapelle, et se mit à voyager.  Prague fut la première ville importante qu'il visita : il y exécuter deux fois, en 1799, son Pater noster, considéré comme un de ses meilleurs ouvrages.  Il avait le projet de se rendre à Londres; mais arrivé à Leipsick, il y rencontra divers obstacles à la continuation de son voyage.  Ce fut alors qu'il s'associa avec l'organiste Kühnel pour l'établissement d'un bureau de musique, devenu depuis lors et en peu de temps une des maisons les plus importantes du commerce de musique de l'Allemagne.


Cependant, nonobstant les succès de son entreprise, Hoffmeister se fatigua bientôt des affaires; le désir de rentrer dans la vie paisible d'artiste le détermina à céder, en 1805, sa part du commerce de musique à son associé.  Il retourna alors à Vienne, et y vécut dans le repos. Un asthme, dont il était tourmenté depuis plusieurs années, le mit au tombeau, le 10 février 1812.


Hoffmeister n'a jamais joui de la réputation d'un homme de génie, ni d'un savant compositeur;  mais son style a du naturel et ne manque ni de grâce ni de brillant.  Simple et modeste, sans prétentions et sans envie, il s'était fait beaucoup d'amis; la droiture de son cœur et la pureté de ses mœurs lui avaient mérité l'estime générale.  Sa fécondité tenait du prodige. On en peut juger par un aperçu du catalogue de ses ouvrages.  Ses compositions de musique religieuse sont en très-grand nombre, mais la plupart sont restées en manuscrit. 


Il a écrit pour le théâtre

1° Télémaque, grand opéra, dont la partition arrangée pour piano a été publiée chez Spehr, à Brunswick.

2° Rosalinde, ou le pouvoir des fées; idem, ibid.-

3° l'Alchimiste, opéra comique.

4° Le Coq domestique (Der Haus-Hahn); idem.

5° La Chasse magique.

6° Le Naufrage.

7° Le Siège de Cythère

8° Les Champs-Elysées.

9° Le Premier Baiser. 


Mais c'est surtout dans la musique instrumentale que Hoffmeister a déployé une activité qui inspire l'étonnement. 


Pour la flûte seule on a de lui : 156 quatuors, 96 duos, 44 trios, 15 quintettes et 30 concertos. 

Parmi ses autres ouvrages on remarque : 

1° Symphonie à grand orchestre, op.65 (en ré); Leipsick, Peters.

2° idem, op.66 (en ut) Bonn, Simrock.

3° Nocturne à 6 parties, op.61; Offenbach, André.

4° Nocturne (en ré) pour violon, alto, violoncelle, 2 cors et basse; Leipsick, Peters.

5° Symphonies concertantes pour 2 clarinettes et basson. 

6° Deux suites de pièces d'harmonie à 6 et à 8 parties.

7° Sérénade pour 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons et contrebasse; Bonn, Simrock. 8° Variations pour 2 clarinettes, 2 cors et 2 bassons; Leipsick, Peters.

9° Quarante-deux quatuors pour 2 violons, alto et basse, divisés en 12 œuvres; Vienne,  Offenbach et Leipsick.

10° Dix-huit trios pour 2 violons et basse; ibid.

11° Cinquante-deux duos pour 2 violons, pour violon et alto, ou pour violon et violoncelle; ibid.

12° Deux concertos pour piano; Paris, Naderman; Offenbach, André.

13° Cinq quatuors pour piano, violon, alto et basse.

14° Onze trios pour piano, flûte ou violon et violoncelle.- 

15° Vingt-cinq sonates pour piano et flûte ou violon.

16° Douze sonates pour piano seul; beaucoup d'autres morceaux pour divers instruments, etc., etc.  Oh! stérile fécondité !


Extrait de Tome IV; P.352-353 de la « Biographie Universelle des Musiciens »  

par François-Joseph Fétis, 1860-1866 @BnF Gallica.



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