mercredi 26 août 2020

NARDINI (Pietro)

NARDINI (Pietro)

(le 12 avril 1722 - le 7 mai 1793) selon Wikipédia


NARDINI (Pierre), violoniste qui a eu de la réputation dans le dix-huitième siècle, n'est pas né à Livourne en 1725, comme le disent Gerber, Choron et Fayolle, et leurs copistes, mais à Fibiana, village voisin de Monte Lupo, dans la Toscane, en 1722, suivant les renseignements recueillis sur les lieux par Gervasoni.  Dans les premières années de son enfance, ses parents allèrent s'établir à Libourne; c'est là qu'il apprit les éléments de la musique et du violon.  Plus tard il se rendit à Padoue, où il passa plusieurs années, occupé de l’étude du violon sous la direction de Tartini. Ses heureuses dispositions et les leçons de  l'excellent maître lui tirent faire de rapides progrès. De retour à Livoume, à l'âge de vingt-quatre ans, il se fit entendre avec succès dans les églises et dans les concerts, et composa ses premiers ouvrages. 


Vers 1753, le grand-duc de Wurtemberg lui fit offrir un engagement avantageux. Nardini accepta les propositions qui lui étaient faites, et partit pour Stuttgard. Il y fit un séjour de près de quinze ans, et ne s'éloigna qu'une seule fois de cette ville pour aller se faire entendre à Berlin. La chapelle de Stuttgard avant été reformée en 1767, Nardini retourna en l'Italie, et se fixa de nouveau à Livourne. Deux ans après il fit un voyage à Padoue pour revoir son vieux maître, qui touchait sa fin. Il lui donna des soins pendant sa dernière maladie, comme aurait pu le faire un fils.  En 1770, le grand-duc de Toscane engagea Nardini comme violoniste solo et directeur de sa musique, Il était en possession de cette place depuis plusieurs années lorsqu'il eut l'honneur de jouer devant l'empereur Joseph II, à Pise. Charmé de son talent, ce prince lui fit présent d'une riche tabatière d'or émaillé. Nardini mourut à Florence le 7 mai 1793, à l'âge de soixante et onze ans. 


Cet artiste ne brillait point par des prodiges de mécanisme dans l'exécution des difficultés; inférieur sous ce rapport à Locatelli, son prédécesseur, il eut en compensation un son d'une admirable pureté, dont l'analogie avec la voix humaine était remarquable, et dans l'adagio il fit toujours admirer son expression pénétrante.  Le style de ses compositions manque un peu d'élévation, mais on y trouve de la suavité dans les mélodies et une certaine naïveté pleine de charme. Il n'a pas publié toutes ses productions,  car le plus grand nombre de ses concertos est resté en manuscrit; mais on a grave:

1° Six concertos pour violon, op.1; Amsterdam.

2° Six sonates pour violon et basse, op.2; Berlin, 1765. Cartier a publié une nouvelle

édition de ces sonates; Paris, Imbault.

3° Six trios pour flûte, composés pour lord Lyndhurst, et gravés à Londres.

4° Six solos pour violon, op.5; ibid.

5° Six quatuors pour deux violons, alto et basse, Florence,1782.

6° Six duos pour deux violons, ibd. Fayolle a fait graver, à Paris, le portrait de Nardini, d'après un dessin original appartenant à Cartier.



Extrait de Tome VI; P.280 de la « Biographie Universelle des Musiciens »  

par François-Joseph Fétis, 1860-1866 @BnF Gallica.




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