jeudi 1 octobre 2020

SAINT-SAËNS (Charles Camille)

SAINT-SAËNS (Charles Camille) 

(le 9 octobre 1835 - le 16 décembre 1921) selon Wikipédia


SAINT-SAËNS (CHARLES-CAMILLE), né à Paris, le 9 octobre 1835, a commencé l'étude du piano dès l'âge de deux ans et demi, sous la direction de sa grand tante. Frappée de ses dispositions précoces, sa famille prit la résolution de les faire cultiver, sans le destiner toutefois à la profession de musicien. A l'âge de sept ans, il devint élève de M.Stamati (voyez ce nom) pour le piano, et il reçut les leçons de cet artiste jusqu'à la fin de sa douzième année. M.Maleden (voyez ce nom) fut son maître de composition; mais il fréquenta la classe d'Halévy, au Conservatoire, pendant une année. Admis dans cette institution comme élève du cours d'orgue de M. Benoist, M. Saint-Saëns obtint le second prix de cet instrument au concours de 1849, et le premier lui fut décerné en 1851. 

  Dans l'année suivante, il se présenta au concours annuel de l'Institut de France, pour la composition musicale, quoiqu'il n'eût alors que dix-sept ans; n'ayant pas réussi dans cette épreuve, il ne prit plus part aux concours des années suivantes. En 1853, il fut nommé organiste de l'église Saint-Méry, à Paris; en 1858, il obtint le titre et les fonctions d'organiste de l'église de la Madeleine, où se trouve un excellent orgue de M.Cavaillé.  M.Saint-Saëns est aussi professeur de piano à l'institution de musique religieuse fondée par Niedermayer (voyez ce nom). Le début de cet artiste se fit avec éclat par sa première symphonie (en mi bémol), qui fut exécutée par l'orchestre de la Société de Sainte-Cécile, avant qu'il eût accompli sa seizième année. Cet ouvrage a été publié en partition et parties séparées, à Paris, chez Richault; ella a été aussi arrangée pour piano à quatre mains, et publiée sous cette forme. Un fragment de cette symphonie (marche - scherzo) a été exécuté aux concerts populaires de Paris (1864) avec un grand succès. Une deuxième symphonie du même compositeur (en fa) a été exécutée par l'orchestre de la Société de Sainte-Cécile de Bordeaux, en 1856. M.Saint-Saëns a une troisième symphonie (en la mineur) et une quatrième (en ré), toutes deux inédites. Les autres ouvrages de cet artiste consistent en une messe à quatre voix, orchestre et deux orgues ; Paris, Richault; une tarentelle pour flûte et clarinette avec orchestre, ibid.; six bagatelles pour piano, ibid.; environ quinze romances ou mélodies, avec accompagnement de piano, ibid., deux morceaux pour harmonium, Paris, Girod; six duos pour harmonium et piano, ibid., oratorio de Noel, pour voix seules et choeur, composé pour l'office de la messe de minuit et exécuté dans l'église de la Madeleine; publié en partition réduite pour le plano, Paris, Fiaxland; scène tirée des Horaces de Corneille, en partition de piano et chant, ibid., transcriptions d'après J.-S. Bach, première et deuxième séries; Winterthur (Suisse), Bidermann. Parmi les compositions inédites de M.Saint-Saëns se trouvent : concerto pour piano et orchestre (en ré); concerto pour violon et orchestre (en ut); ode en l'honneur de Sainte-Cécile pour voix seule, chœur et orchestre, exécutée par la Société de Sainte-Cécile de Paris, en 1852, un certain nombre de motets et de mélodies; quelques petites pièces pour le piano.


Extrait de Tome VII; P.373 de la « Biographie Universelle des Musiciens »  

par François-Joseph Fétis, 1860-1866 @BnF Gallica.




SAINT-SAËNS (CHARLES-CAMILLE), pianiste, organiste et compositeur français, a conquis en France et à l'étranger, tant comme virtuose que comme compositeur, une grande notoriété, quoique la nature de son talent, d'ailleurs incontestable sous de certains rapports, n'ait pas été sans susciter de vives critiques. Musicien laborieux et d'une instruction aussi solide qu'étendue, exécutant très-remarquable au point de vue du mécanisme et de la virtuosité pure, compositeur fécond et d'une étonnante habileté technique, M. Saint-Saëns manque malheureusement, à tous égards, de poésie, de chaleur d'âme et de spontanéité; ses œuvres, comine son jeu, pèchent par l'inspiration, par la tendresse, par le charme, et l'artiste, s'il étonne souvent par la puissance, par l'habileté, par une expérience indiscutable, par une science prodigieuse de l'effet et de la couleur, n'émeut en aucun cas et ne transporte jamais l'âme dans les sereines et pures régions de l'idéal entrevu par les poètes. Son esprit sec, son jeu nerveux, son tempérament glacé, laissent sans cesse à désirer ce je ne sais quoi qui repose l'âme, réchauffe le cœur et fait monter les larmes aux yeux. Aussi M. Saint-Saëns n'a-t-il cessé jusqu'à ce jour d'être discuté avec âpreté, et ses compositions, parfois favorablement accueillies par les uns, ont-elles amené de la part des autres une critique sévère et généralement raisonnée.

  C'est ainsi que, dans un article de la Revue et Gazette musicale de Paris (22 mars 1863), M. Adolphe Botte, ayant à apprécier quelques compositions nouvelles du jeune artiste, s'exprimait en ces termes : -- « Il y a toujours infiniment de talent dans les ouvrages de M. Saint-Saëns, mais tantôt, comme dans cette symphonie (en ré), le style fugué, une concision exagérée, une instrumentation un peu vide (et où est prodiguée cette puérile antithèse de la flûte et du hautbois, dialoguant avec la masse des instruments), ne laissent que trop voir la pauvreté de l'invention première; tantôt, comme dans son concerto de violon, des développements trop longs, des harmonies plus correctes que belles, enlèvent toute proportion à l'œuvre et cachent complètement l'idée mélodique.  Mais, dira-t-on, y a-t-il des idées mélodiques dans la musique de M. Saint-Saëns?  Oui, il y en a; pas en profusion assurément, mais enfin, dans ses concertos, par exemple, on en trouve. Malheureusement, avec sa crainte d'être commun, son amour du détail et de la couleur, l'auteur précipite bientôt ses thèmes dans un flot d'imitations, de canons, où ils disparaissent tout à fait, pressés et étouffis sous une forme qui manque d'air et de naturel, sous une harmonie trop serrée, sous un réseau de dissonances, de cadences évitées, qui fait perdre de vue la tonalité et qui déroute l'oreille. Cette monotonie des surprises et des coquetteries ne vaut pas mieux que l'autre. En somme, tous ceux qui connaissent les difficultés du style symphonique, accordent largement à M. Saint-Saëns presque tous les genres de mérite que donne l'étude ; quant à la grâce et à l'abondance mélodique, c'est tout autre chose. »


  D'autre part, et plus récemment, M. Adolphe Jullien, dans le journal le Français (juin 1872), parlait en ces termes de M. Saint-Saëns et de ses œuvres : « J'ai entendu quantité de morceaux de M. Saint-Saëns : symphonies, quatuors, concertos, musique de piano, mélodies, jusqu'à sa cantate de Prométhée, qui fut couronnée à l'Exposition de 1867. Or, ces auditions m'avaient appris que, si la science musicale n'a plus de secrets pour M. Saint-Saëns, il est, en revanche, peu de compositeurs auxquels l'inspiration tienne plus rigueur. Tous ces ouvrages dénotaient une extrême habileté de main, mais aussi une grande pauvreté d'idées. Dans les morceaux même que j'avais le plus goûtés, ce n'était pas l'imagination, mais le savoir qui donnait à telle ou telle page de la couleur. Ce n'était qu'effets de timbres et de rhythme, que curieuses combinaisons d'orchestre, bref, une musique qui frappait l'oreille sans rien dire à l'esprit. Une qualité me paraissait surtout faire défaut, le sentiment dramatique; la nature sèche de l'auteur semblait le destiner plutôt aux développements scolastiques de la musique d'église qu'aux entraînements passionnés de la musique dramatique.


  « Et pourtant il n'avait qu'une ambition, faire jouer un opéra de sa façon. Depuis nombre l'années, it s'en allait frapper aux portes de chaque théatre : toutes s'ouvraient, puis se refermaient devant lui.... Toujours est-il qu'il a, enfin!  fait représenter un opéra. Quand je dis : opéra, c'est que le mot est sur l'affiche. Dans Djamileh (de Georges Bizet), il n'y avait qu'un sujet de pièce; il y a moins encore dans la Princesse jaune. C'est un réve..... Avec un poëme de ce genre, le musicien échappait à tous les dangers de la scène : un tel essai ne pouvait rien prouver à l'égard de son aptitude dramatique.  Cet ouvrage est très court, et pourtant il a dû demander à l'auteur une grande somme de travail. Chaque page porte l'empreinte d'un labeur assidu: chaque mesure, chaque note a dû être discutée, pesée; mais aussi, dès que l'auteur s'oublie, sa musique prend une teinte vulgaire qui frappe d'autant plus vivement que le contraste est plus brutal. La musique imitative y joue un grand rôle ; quant à la musique proprement dite, on y peut noter beaucoup d'effets d'une recherche curieuse, mais on y chercherait vainement quelque gage de la puissance dramatique de l'auteur.... Il faut avouer que l'audition d'un opéra aussi vide d'inspiration et aussi plein de science et de travail ne laisse pas de lasser ceux-là même qui sont le plus faits à cette étude : l'esprit se fatigue à saisir au passage les moindres intentions de l'auteur de peur de lui faire tort d'aucune. Aussi bien, je crois que c'est un bonheur pour l'auteur de n'avoir pas débuté par le Timbre d'argent. Trois actes de ce genre-là, c'eût été trop pour une première fois. »


  Enfin, plus récemment encore, un critique allemand très-réputé, M. Edouard Hanslick, analysait ainsi, dans la Nouvelle Presse libre, de Vienne (avril 1876), la nature musicale du compositeur: « Depuis Berlioz, Camille Saint-Saëns est le premier musicien qui, n'étant pas Allemand, ait écrit de la musique instrumentale pure, et créé dans ce genre des œuvres de valeur et originales dont la réputation ait passé les frontières de la France. Berlioz a exercé sur lui une influence incontestable; il suffit, pour s'en convaincre, de considérer les titres de ses ouvrages, qui rentrent presque tous dans le genre de la musique pittoresque (Danse macabre, Phaéton, Omphale), et en outre de remarquer certains effets d'instrumentation qu'il allectionne particulièrement, à l'exemple de Berlioz : ainsi l'emploi fréquent des harpes, des pizzicati de violons, etc.  De là il ne faut cependant pas conclure que Saint-Saëns soit un imitateur ou un continuateur de Berlioz. Berlioz est un maître exceptionnel : Saint-Saëns ne l'est point. S'il n'a pas l'originalité de génie de Berlioz, Saint-Saëns est du moins un meilleur musicien que Berlioz, qui, à vrai dire, était avant tout un poète se serrant d'éléments musicaux.  Malgré tout son génie, Berlioz était un homme perdu quand il n'avait pas pour se soutenir une matière poétique, un sujet, quand il ne pouvait pas faire de la couleur.  Jamais il n'aurait pu produire, comme Saint-Saëns, une œuvre aussi exclusivement musicale de forme et l'idée qu'un quintette ou un trio. Et c'est là ce qui rend précisément intéressante la personnalité du jeune maître français, c'est que, par le talent et le travail, il se soit élevé jusqu'à cette région supérieure de son art où les séductions d'une spécialité essentiellement française auraient pu l’empêcher d’atteindre.... Ce qui le distingue, ce n'est ni la profondeur, ni l'originalité de la pensée; son invention mélodique n'est pas très-riche; il lui manque encore davantage. la profondeur du sentiment, dont l'absence se fait sentir surtout dans ses adagios; mais il y a partout dans les œuvres de Saint-Saëns de l'esprit, de l'humour, beaucoup de qualités d'apparat, une piquante vivacité d'allure, et par-dessus tout ses compositions révèlent une éminente habileté de facture, une facilité extrême à manier indistinctement tous les genres d'expression musicale. »


  On voit que M. Hanslick, quoique plus indulgent que les deux écrivains cités plus haut, en arrive à peu près aux mêmes conclusions, conclusions qui s'accordent avec le jugement que j'ai porté moi-même sur le talent de M. Saint-Saens. En réalité, le tempérament musical de M. Saint-Saëns est sec, nerveux, absolument dépourvu de tendresse, de sentiment et de passion, et l'artiste ne peut donner le change sur la pauvreté de ses idées, sur la stérilité de son imagination, qu'à l'aide d'une habileté technique incontestable, d'une instruction aussi solide que variée, d'une profonde connaissance des effets et d'une prodigieuse dextérité. Or, la musique étant l'art de charmer et d'émouvoir, ce sont là des qualités pour ainsi dire négatives, et qui ne sauraient remplacer les dons naturels qui seuls font les vrais poètes, les grands créateurs. Jamais, je le crains, M. Saint-Saëns ne pourra être compté au nombre de ces derniers.


  Vers 1852, la Société Sainte-Cécile, de Paris, habilement dirigée par M. Seghers, et qui avait coutume de consacrer chaque année un concert à l'exécution d'oeuvres de jeunes compositeurs, ayant reçu une symphonie anonyme et l'ayant jugée digne d'être offerte à son public, fit entendre cette symphonie dans une de ses séances, L'oeuvre parut remarquable, particulièrement au point de vue de la forme, surtout le finale, écrit pour double orchestre, et ce n'est qu'après l'exécution qu'on apprit que l'auteur était .M. Saint-Saëns, âgé seulement alors d'environ dix-sept ans. C'est à peu près à cette époque que le jeune artiste se présentait, pour la première fois, au concours de Rome. N'ayant pas réussi dans cette première épreuve, il voulut la tenter de nouveau, douze ans plus tard, en 1864; cette fois encore il échoua complètement, et le grand prix fut décerné à M. Victor Sieg. En 1867, M. Saint-Saëns part part à un autre concours, celui qui était ouvert pour la composition d'une cantate destinée à être exécutée pour l'inauguration de l'Exposition universelle; cette fois, son œuvre fut couronnée (les Noces de Prométhée), et ce succès lui valut le ruban de chevalier de la Légion d'honneur. 


  En 1868, il faisait exécuter à Versailles, pour les fêtes du centenaire du général Hoche, une autre cantate dont les paroles lui avaient été fournies par le poète Émile Deschamps. Mais, comme tous les compositeurs, le théâtre attirait M. Saint-Saëns, bien qu'il ne paraisse en aucune façon doué des qualités qui conviennent à la scène. Un acte donné par lui à l'Opéra-Comique, la Princesse jaune, fut l'objet des critiques les plus vives, et n'obtint qu'un très-petit nombre de représentations; il en fut de même d'un ouvrage plus imporlant, le Timbre d'argent, qui, d'abord reçu au même théâtre, fut joué ensuite au Théâtre Lyrique, où il n'oblint aucun succès. Depuis lors, le compositeur a cru devoir aller jusqu'à Weimar pour y faire représenter un grand opéra biblique intitulé Samson et Dalila, et il a donné sur le Grand-Théâtre de Lyon un drame lyrique qui avait pour titre Étienne Marcel. Il faisait exécuter aussi, dans nos grands concerts, des « poèmes symphoniques » intitulés Phaéton, le Rouet d'Omphale, la Danse macabre, la Jeunesse d'Hercule; mais ces compositions, remarquables par un savoir profond, de grandes qualités de facture et la science de l'orchestre, laissaient toujours à désirer sous le rapport de la clarté, de l'inspiration, du vrai sentiment musical, et soulevaient le plus souvent des protestations violentes de la part du public. M. Saint-Saëns réussissait mieux à se concilier des auditeurs avec sa musique de chambre, ses concertos et quelques-unes de ses mélodies vocales. D'ailleurs, M. Saint-Saëns, dont l'activité est remarquable, ne se laissait pas entièrement dominer par ses travaux de composition; il ne cessait de se produire aussi comme virtuose, et faisait même de fréquents voyages artistiques soit en Allemagne, soit en Autriche, soit jusqu'en Russie. En même temps il remplissait les fonctions d'organiste à l'église de la Madeleine, fonctions qu'il n'a résignées que dans ces dernières années, et il s'essayait encore dans la critique musicale; sous ce rapport il a rédigé, mais pendant quelques mois seulement, le feuilleton spécial du journal le Bon sens, devenu peu après l'Estafette. En résumé, M, Saint-Saëns est un musicien très laborieux, très actif, fort instruit et d'une habileté indiscutable, mais auquel paraissent manquer les qualités ou plutôt les facultés qui font les créateurs et les grands artistes.


  Voici une liste, que je crois bien près d'être complète, des œuvres de M. Saint-Saëns.

- A. MUSIQUE DRAMATIQUE. 

1° la Princesse jaure, un acte, Opéra-Comique, 12 juin 1872, op.30, Paris, Durand- Schœnwerk ; 

2° le Déluge, poème biblique en 3 parties, concert du Châtelet, 5 mars 1876, op.45, id., id.; 

3° le Timbre d'argent, opéra fantastique en 4 actes, Théâtre-Lyrique, 23 février 1877, Paris, Choudens; 

4° Samson et Dalila, drame biblique en 3 parties, théâtre de Weimar, 2 décembre 1877, Paris, Durand-Schœnwerk ; 

5° Etienne Marcel, drame lyrique en 4 actes et 6 tableaux, Grand-Théâtre de Lyon, 8 février 1879; 

6° les Noces de Prométhée, cantate pour soli, chœurs et orchestre, palais de l'industrie, 1er septembre 1867; 

7° Cantate, pour la célébration du centième anniversaire de la naissance du général Hoche, exécutée à Versailles, le 24 juin 1868, par des sociétés chorales de Paris et de Versailles avec accompagnement de la fanfare de M. Sax.


 - B. MUSIQUE SYMPHONIQUE. 

7° bis 1re Symphonie (en mi bémol), exécutée par la Société Sainte-Cécile, de Paris; Paris, Richault; 

8° 2e Symphonie (en fa), exécutée en 1856 par la Société Sainte-Cécile, de Bordeaux; 9° 3e Symphonie (en la mineur); 

10° 4e Symphonie (en ré), exécutée à Paris au mois de mars 1863; 

11° le Rouet d'Omphale, poème symphonique, op.31, Paris, Durand-Schœnwerk; 

12° Phaéton, id., op.39, id., id.; 

13° la Danse macabre, id, op.40, id., id.; 

14° la Jeunesse d'Hercule, id.. op.50, id., id.; 

15° Suite pour orchestre (Prélude, Sarabande, Gavotte, Romance et Finale), op.49, id., id.; 

16° Marclie héroïque, pour orchestre, op.34, id., id.; 

17° Ouverture de Spartacus, couronnée en 1863 dans un concours ouvert par la Société Sainte-Cécile, de Bordeaux. 


- C. MUSIQUE RELIGIEUSE. 

18° Messe à 4 voix, orchestre et deux orgues, Paris, Richault; 

19° Messe de Requiem à 4 voix, chœur, orgue et orchestre, op.54; 

20° Cœli enarrant, psaume XVIII, pour soli, chœurs et orchestre, op.42, Paris, Durand-Schœnewerk; 

21° Oratorio de Noël, pour voix seules, chœur et orgue, op.12, id., id.; 

22° Ave verum pour soprano et contralto, Paris, Pégiel; 

23° Ave verum pour 2 sopranos et 2 contratos, avec cor chromatique obligé, id., id. ;

24° O Salutaris pour mezzo-soprano, id., id.; 

25° Tantum ergo à 3 voix et à grand chœur, id., id.; 

26° Trois Ave Maria pour soprano solo, id., id.

27° Ave Maria pour soprano et contralto, id., id.; 

28° Inviolata pour mezzo-soprano, id., id.; 

29° Sub tuum pour soprano el contralto, id., id.


D. MUSIQUE INSTRUMENTALE. 

30° Quintette (en la mineur) pour piano, 2 violons, alto et violoncelle, op.14; 

31° Quatuor (en si bémol) pour piano et instruments à cordes, op.41; 

32° Trio (en fa majeur) pour piano, violon et violoncelle, op.18; 

33° Sonate (en ut mineur), pour piano et violoncelle, op.32, Paris, Durand - Schœnwerk; 

34° Suite pour piano et violoncelle, op.16, Paris, Maho; 

35° Romance pour piano, orgue et violon, op.27, Paris, Durand-Schœnwerk; 

36° Introduction et Rondo pour piano et violon, op.28, id., id.; 

37° Romance (en fa) pour cor ou violoncelle et piano, op.36, id., id.; 

38° Romance (en ré bémol) pour flûte ou violon et piano, op.37, id., id ; 

39° Berceuse (en si bémol) pour piano et violon, op.38, id., id.; 

40° Romance (en ut) pour piano et violon, op.48, id., id.; 

41° Tarentelle pour flûte et clarinette, avec accompagnement d'orchestre, Paris, Richault; 

42° Variations sur un thème de Beethoven, pour 2 pianos, op.35, Paris, Durand- Schœnwerk; 

43° 6 Duos pour harmonium et piano, Paris, Girod; 

44° Allegro appassionato, pour violoncelle et piano, op.43, Paris, Durand. Schœnwerk; 45° Occident et Orient, marche pour piano à 4 mains, op.25, id., id.; 

46° 1er Concerto (en ré) pour piano, avec accompagnement d'orchestre, op.17, id., id.; 47° 2° Concerto (en sol mineur), id., id., op.22, id., id.; 

48° 3° Concerto (en mi bémol), id., id., op.29, id., id.; 

49° 4° Concerto (en ut mineur), id., id., op.44, id., id.; 

50° Concerto (en ut), pour violon, id.; 

51° Concerto (en la rnineur) pour violoncelle, id., op.33, Paris, Durand-Schœnwerk; 

52° Mazurka pour piano, op.21, id., id.; 

53°. Gavotte (en ut mineur) pour piano, op.23, id., id.; 

54° 2e Mazurka pour piano, op.24, id., id. 

55° 6 Etudes pour piano, op.52, id., id.: 

56° Romance pour violon, op.51, id., id.: 

57° Bénédiction nuptiale, pièce d'orgue, Paris, Pégiel; 

58° Élévation ou Communion pour orgue, id., id.; 

59° 6 Bagatelles pour piano, Paris, Richault; 

60° 2 Morceaux pour harmonium, Paris, Girod; 

61° 3 Rhapsodies bretonnes (cantiques bretons), pour orgue, Paris, Pégiel.


 - E. MUSIQUE DE CHANT. 

62° Ode à Sainte Cécile, pour voix seule, choeur et orchestre ; 

63° Scènes des Horaces, de Corneille, avec accompagnement de piano, op.10, Paris, Durand-Schœnwerk; 

64° les Soldats de Gédéon, double chœur à 4 voix d'hommes, sans accompagnement, op.46, id., id; 

65° Mélodies Persanes, pour chant et piano, op.20, id., id.; 

66° 20 Mélodies, pour chant et piano, Paris, Richault; 

67° Chanson de grand-père, chœur à 2 voix de femmes, avec piano ou orchestre, et Chanson d'ancêtres, pour baryton-solo avec chœur d'hommes, op.53; 

68° Tristesse, sonnet; Vogue la galère, barcarolle; Canzonetta Toscana; Alla riva del Tibro, et diverses autres mélodies vocales. - 


On doit à M. Saint-Saëns 12 transcriptions de divers fragments de Jean-Sébastien Bach pour le piano, trois transcriptions extraites des quatuors de Beethoven, et quelques autres encore.


Extrait de Supplément Tome II; P.469-473 de la « Biographie Universelle des Musiciens »  par Arthur Pougin, 1878 @BnF Gallica.








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Nowakowski (Józef)