dimanche 6 décembre 2020

HOFFMANN (Heinrich Anton)

(le 24 juin 1770 - le 19 janvier 1842) selon Wikipédia


HOFFMANN ( Henri-Antoine ), né à Mayence, le 24 juin 1770, étudia aussi la philosophie et le droit, et se distingua, comme son frère, dès son enfance par ses heureuses dispositions pour la musique. Il jouait du violon assez bien pour avoir fixé l'attention de Mozart sur son talent: ce grand artiste joua avec lui quelques- unes de ses sonates pour piano et violon. Obligé plus tard de chercher dans la musique des ressources pour son existence il entra dans la chapelle de l'électeur de Mayence. Pendant le siège de cette ville, il se retira au Rheingau avec son frère, revint ensuite dans sa ville natale, et en sortit de nouveau pendant les troubles révolutionnaires pour aller à Aschaffembourg, où il resta jusqu'en 1799. Il entra alors en qualité de premier violon au théâtre national de Francfort-sur- le-Mein, fut nommé second répétiteur de ce théâtre en 1801, et devint en 1803 directeur des concerts du prince primat. En 1817, on le choisit pour remplir les fonctions de second directeur de musique du théâtre, et deux ans après il fut comme directeur et l'un des chefs d'orchestre. Lorsque Guhr fut appelé, en 1821, à occuper la place de directeur de musique du théâtre de Francfort, Hoffmann reprit celle de premier violon et de second chef; il la remplit jusqu'en 1836, où il s'est retiré, après trente-six ans de service, et à l'âge de soixante-cinq ans, avec une pension. Depuis lors il a vécu dans le repos, continuant seulement à écrire des duos pour violon et violoncelle, genre de composition dans lequel il a obtenu des succès. Il est mort à Mayence, en 1842. 

  On connaît de cet artiste : 

1° Symphonie concertante pour deux violons principaux, op. 2; Offenbach, 1795.

2° Trois quatuors pour 2 violons, alto et basse, op.3; ibid. - 

3° Six duos pour 2 violons, op.4; Mayence, Schott. - 

4° Quintette pour 2 violons, 2 altos et violoncelle; Vienne, Mechetti, -

5° Trois duos pour violon et violoncelle, op.5, liv.1, idem; liv.2, Offenbach, André

6° Deux idem, op.6, ibid. -

7° Premier concerto pour violon et orchestre, op.7; ibid. -

8° Deuxième idem, op.8; Mayence, Schott. -

9° Trois quatuors pour 2 violons, alto et basse, op.9. 

10° Duo brillant pour violon et violoncelle; Vienne, Haslinger. - 

11° Six chants avec accompagnement de piano ; Offenbach, 1799, -

12° six chansons allemandes; idem, ibidem.



Extrait de Tome IV; P.345-346 de la « Biographie Universelle des Musiciens »  par François-Joseph Fétis, 1860-1866 @BnF Gallica.



mercredi 2 décembre 2020

RICHTER (Franz Xaver)

(le 1er décembre 1709 - 12 septembre 1789)


RICHTER (FRANÇOIS-XAVIER), compositeur et écrivain didactique, naquit à Holischan, en Moravie, le 1er décembre 1709. Après avoir achevé son éducation musicale, il entre au service de l'électeur Palatin et vécut quelques années à Manheim. En 1747, la place de maître de chapelle de la cathédrale de Strasbourg étant devenue vacante, il se mit au nombre des aspirants, et l'obtint au concours. Il en remplit les fonctions seul et avec honneur pendant trente-six ans, et ce ne fut qu'en 1783, à l'âge de soixante-quatorze ans, qu'il sentit le besoin d'être aidé par un maître de chapelle adjoint : ce titre fut donné à Pleyel. Richter mourut à Strasbourg, les 12 septembre 1789, dans sa quatre-vingtième année, estimé à juste titre comme compositeur et comme professeur.

  Le catalogue thématique de Breitkopf indique vingt-six symphonies de cet artiste, en manuscrit, un concerto de piano, et six quatuors de violon. On a gravé de sa composition, à Amsterdam et à Paris, trois œuvres de trios pour clavecin, violon et violoncelle, et deux œuvres de six symphonies pour l'orchestre. Des nombreux ouvrages de musique d'église qu'il a écrits à Strasbourg, on n'a imprimé qu'un Dixit à 4 voix, en partition, Paris, chez Porro. Les ouvrages de cet artiste restés en manuscrit, et qui se trouvent à la cathédrale de Saint-Dié (Vosges), sont ceux dont voici les titres : 

Missa hymnalis (en la majeur), à 4 voix, avec accompagnement de 8 instruments. 

2° Missa Cæciliana (en mi bémol), à 4 voix et orchestre. -

3° Missa concert. (en ut majeur), à 4 voix et 6 instruments. -

4° Missa pastoralis (en sol majeur) à 4 voix et orchestre. -

5° Messe en ré majeur, à 4 voix et orchestre. -

6° Messe en ré mineur, à 4 voix et 6 instruments. 

7° Messe en fa majeur, à 4 voix et 6 instruments. -

8° Grand Te Deum en ré majeur, à 4 voix et orchestre, dédié à l'abbé Larminach, prêtre et chapelain de la cathédrale de Saint-Dié (avec la date de 1789). - 

9° Dixit et Magnificat (en ut majeur), à 4 voix et grand orchestre. - 

10° Domine salvum fac regem (en ut majeur), à 4 voix et grand orchestre. 

11° Lauda Sion Salvatorem (en sol majeur), duo avec chœur å 4 voix et orchestre 

12° Ecce sacerdos, motet (en ré majeur) pour voix de basse avec 8 instruments. 

13° Deus, Deus ad le (en fa majeur), pour soprano solo avec 4 instruments

14° Autor beati saculi (en sol majeur), idem. -

15° Quemadmodum desiderat (en sol majeur), pour ténor solo, avec 6 instruments

16* Jesu Corona Virginum (en fa majeur), pour soprano solo, alec 6 instruments

17° Quomodo cantabimus canticum (en si bémol), idem. 

18° O doctor optime ecclesiae (en mi bémol pour ténor solo avec instruments. 

19° Est ut superba criminum ( en mi bémol ). duo pour soprano et ténor avec 3 instruments.

20° Cæli cives convolate (en ré majeur), pour soprano solo avec 7 instruments. 21° Adhæ real lingua mea (en fa majeur), duo pour soprano et basse, avec 6 instruments.

22° Quam dilecta tabernacula (en mi bémol). pour soprano solo avec 5 instruments, -

23° Lectlo secienda Sabbali sancli. Aleph I Quomodo obscuratum cst (en sol mineur), pour soprano solo, avec 4 instruments. 

Pendant que Richter était au service de la cour de Manheim, il écrivit un Grand traité de composition intitulé : Harmonische Belehrungen oder gründliche Anweisung i den musikalischen Tonkunst (sic). Cet ouvrage fut dédié par l'auteur à l'électeur Palatin du Rhin. Je possède le manuscrit original de cet ouvrage avec la signature de l'auteur à la dédicace, en 304 pages in-fol., non compris le registre. Une copie de ce manuscrit existe aussi à la Bibliothèque impériale de Paris. C. Kalkbrenner a traduit en français ce livre, mais en la mutilant en cent endroits, et l'a publié sous ce titre mensonger: Traité d'harmonie et de composition, rem, corrigé, augmenté (!) et publié avec 93 planches par, etc.; Paris, 1804, in-4°.



Extrait de Tome VII; P.247-248 de la « Biographie Universelle des Musiciens »  par François-Joseph Fétis, 1860-1866 @BnF Gallica.


Nowakowski (Józef)